Chine - 04

Publié le par minotaurus

Jeudi 19 juillet

 -          Temple de la Lune

 

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-          Fuchengmen et sa mégalomanie architecturale

 

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-          Xidan et ses magasins dingues

 

Vendredi 20 Juillet

-          Palais d’été : immense marche et sieste dans le parc

 

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-          Soirée à Guloudong Dajie et Fuxiang Hutong : mes premières brochettes au feu de bois !

 

Samedi 21 juillet :

-          Parc Ditan

 

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-          Temple des Lamas : enfin un lieu de recueillement, propre et respecté, où l’encens remplace les odeurs de rue et de bouffe. J’y passe une heure et demie, rien que pour le plaisir de voir les gens prier.

 

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Sur ces trois jours :

-          décès conjugués de mes papilles et de mon estomac sur des nouilles à la Sichuan (remember le POIVRE ! Je n’oublierai plus…) : je remercie les dieux d’avoir donné l’inspiration au créateur du Gaviscon.

-          Test du Colores Café Flower à Guloudong, avec un Irish Coffee pour finir de me flinguer le ventre. Noter que l’on n’a pas la même recette : ici, café allongé avec le sucre qu’on fait flamber dans une cuiller de whisky. Marrant. Mais manque la chantilly.

 

 

Samedi 21 juillet, 13h – Je viens de me recevoir ma première saucée pékinoise. Et bien sûr, mon parapluie est à l’auberge. Dieu merci, une petite pâtisserie calme sur la climatisation me garde à l’abri. Je regarde tomber des gouttes de plomb avec un roulé au chocolat ma foi fort sympathique. Je vais juste essayer de ne pas choper la crève, maintenant.

La pluie dure et tombe tellement dru que les trottoirs sont presque recouverts. Je vais quand même rentrer : un bon quart d’heure à pied, et je pourrai me sécher. De toute façon, je suis déjà trempée jusqu’à l’os.

 

***

 

Bloquée à l’hôtel. Cette pluie qui m’a fait pester contre les auteurs du guide – « C’est ça qu’ils appellent une petite averse ? Et ben putain ! » - est en fait exceptionnelle. Des mails de France ont pris de mes nouvelles, il paraît qu’on n’a pas vu ça depuis soixante ans. Et il y a  quarante morts, principalement des conducteurs pris dans la montée des eaux sous les ponts aériens. Je réalise que j’ai quand même eu du bol et que j’ai bien fait de ne pas passer par les passages souterrains pour rentrer.

 

J’ai mangé des nouilles lyophilisées et nettoyé la chambre à fond. Je découvre que la peinture autour de la fenêtre est blanche et non coquille d’œuf comme je le croyais au départ. Le lit a été une source de joie sans pareille : en le faisant glisser, j’ai trouvé de la crasse et des moutons qui datent sans doute de l’Antiquité. Je pense que ce dessous de lit n’a pas vu une serpillière depuis au moins trois ans. Je me mets donc à quatre pattes et brique le sol à l’éponge. Trois heures plus tard, c’est rutilant, ça sent le propre et je respire sans avoir l’impression qu’une armée d’acariens a pris mes narines pour les Thermopyles. Je bouquine le reste du temps, vu que la télé est branchée sur la moitié de la chambre où l’électricité ne fonctionne pas.

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